Une exposition qui se regarde et se lit …

expo courtenay 1

 

" Il y a effet trompe-l'oeil quand l'artiste peintre a sciemment préparé l'illusion d'optique dont est victime le spectateur qui croit voir une réalité qui n'existe pas. " N'est-ce pas le comble de la performance que de faire naître le relief d'une chose parfaitement plane. Certes, l'illusion dure peu car, pour juger de notre erreur, nous disposons de la convergence des yeux et de la mise au point par le cristallin. En fait, le spectateur réagit très exactement comme
devant un illusionniste qui tire un lapin d'un chapeau. Il n'est pas "trompé", il n'est pas dupe, mais réjoui, fasciné, stupéfait par la dextérité.

Lorsqu'il s'agit de la représentation d'objet de faible épaisseur, telles des lettres ou des cartes, les moyens rétiniens sont souvent impuissants à détromper le spectateur qui doit porter la main sur le tableau pour admettre qu'il s'agit bien d'une surface plane.
Pour la création d'un trompe-l'oeil, l'artiste doit impérativement se plier aux règles formelles du genre dont l'ensemble constitue un cadre assez contraignant. La première de ces règles concerne l'échelle des objets constituant la composition. Les sujets doivent être de grandeur nature. La profondeur de champ doit naître d'une perspective peu profonde. Cette technique se caractérise par une absence totale de maniérisme. Le travail du pinceau doit être absorbé par la surface imitative du tableau. Il faut peindre l'impression du relief et reproduire des effets de surface sans trace du pinceau créateur.
Le regard du peintre circule dans un va et vient incessant entre la toile et le sujet avec une fidélité fanatique. Le peintre s'efface devant son modèle ; il se coule dans sa structure avec la rigueur d'un scientifique.

Extraits écrits par Martin Monestier.

 

 

expo courtenay 2Ancienne élève de l’ Ecole Supérieure des Arts Appliqués Duperré , elle effectue plusieurs stages de «designer» textile dans différents bureaux de style parisiens.
En 1985, elle participe à la formation du groupe «Graffiti» à Paris, quartier Opéra et crée en 1987 son propre studio .
Elle expose alors ses créations dans les plus grands salons européens du textile, Indigo à Lille et Heimtextil à Francfort, se créant une clientèle française et internationale : belge, anglaise, allemande et américaine.
Depuis dix ans, Anne-Marie Moncoutier réalise des trompe-l’oeil de chevalet qu’elle expose dans les salons régionaux de Montargis, Fontainebleau, Joigny, Ferrière en Gâtinais. Elle reçoit plusieurs récompenses, dont la dernière : le prix de la municipalité de Saint-Denis les Sens en Mars 2015. Elle expose également ses oeuvres dans le cadre des manifestations du groupe d’artistes auquel elle appartient «Peinture et Créativité du Loiret».
Dans son atelier de Courtenay , elle réalise également des panneaux décoratifs panoramiques aux dimensions variées adaptés à la décoration des intérieurs ainsi que des portraits de personnes considérées dans leur environnement. Elle enseigne également le dessin et la peinture sur bois ou sur toile.

 

 

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