Depuis les années 2000, le cinéma belge a connu une renaissance notable grâce à une nouvelle génération de cinéastes. Leurs œuvres aux styles très variés sont marqués par un ton décomplexé que la Loiretek vous invite à découvrir.
Drames intimes ou sociaux, comédies burlesques, documentaires, films à suspense, films d’animation, l’infinie palette des genres caractérise ce cinéma d’un pays placé au cœur de l’Europe sous influence française et néerlandaise.
- Joachim Lafosse
Attaché décrire la complexité des rapports humains au sein de la famille, Joachim Lafosse livre avec A perdre la raison un drame familial très maitrisé où s’insinue la troublante emprise d’un homme sur un jeune couple, jusqu’à la tragédie finale.
- Lucas Belvaux
D’abord acteur, chez Chabrol, Rivette, Assayas, il réalise en 2006 un drame social, La raison du plus faible, film coup de poing mettant en scène des personnages brisés par le travail, confrontés aux ravages de l’ultralibéralisme.
- Michaël R. Roskam
Graphiste de formation, diplômé en écriture de scénario, il trouve le succès avec Bullhead en 2012,
Un polar rural dénonçant les trafiquants d’hormones qui révèlera sur la scène internationale son acteur principal Matthias Schoenaerts.
- Patric Jean
Documentariste incontournable, cinéaste militant, il se fait connaître grâce à son premier film
Les enfants du Borinage – Lettre à Henri Storck sur la misère sociale des mineurs dans la région de son enfance. Les laissés- pour- compte de la société contemporaine, l’immigration sont les sujets de ses films suivants La raison du plus fort (2003) et D’un mur l’autre (2008).
- Dominique Abel / Fiona Gordon
Acteurs et réalisateurs de leurs films, ils se disent les héritiers de Chaplin et Tati, artisans d’un cinéma burlesque aux accents surréalistes. Rumba comme leur précédent film L’iceberg nous fait vivre les mésaventures d’un couple victime de contretemps, l’entraînant dans des situations pleines d’humour et fantaisie. A découvrir absolument !
- Felix Van Groeningen
Surréaliste aussi le cinéma décomplexé du flamand Felix van Groeningen mettant en scène dans
La merditude des choses, un jeune adolescent prisonnier d’une famille dépravée de la Belgique profonde. Amphore d’or au Festival Grolandais.